PSG : trois matches pour écarter l'idée d'une crise
DÉCRYPTAGE - Tenu en échec 1-1 lors de ses trois derniers matches, le Paris Saint-Germain se rend à Caen puis à Toulouse, mercredi 24 septembre et samedi 27, avant de recevoir le FC Barcelone le mardi 30.
Tous les regards seront tournés vers le stade Michel d'Ornano de Caen, mercredi 24 septembre (21 heures), où le PSG va devoir réagir après trois matches nuls en Ligue 1 et en Ligue des champions. À chaque fois, le club de la capitale à ouvert le score avant de se faire rejoindre. S'ils ne perdent pas, les hommes de Laurent Blanc donnent l'impression de ne plus savoir gagner.
Sept jours qui vont compter
À l'heure où le rythme des matches s'intensifie, l'entraîneur va vite devoir retrouver des résultats positifs, sous peine de susciter le mécontentement de ses actionnaires qataris. Les sept prochains jours vont compter, à n'en pas douter. Après Caen, le double champion de France en titre se rendra à Toulouse, samedi 27 septembre (17h). Puis viendra le choc tant attendu face au FC Barcelone en Ligue des champions, mardi 30 septembre (20h45).
Laurent Blanc n'a donc que quelques jours pour regagner la confiance de ses joueurs. Le Cévenol a gardé un léger accent mais sa personnalité, elle, est bien plus froide. Le "Président" est un taiseux et sa parole se fait rare, trop rare, considèrent certains joueurs du vestiaire. En début de saison les Lavezzi, Matuidi, Cabaye, tous rentrés tardivement de la Coupe du monde, ont attendu en vain des explications sur le programme de leur reprise et la fréquence de leurs titularisations.
A-t-il peur de contrarier Ibrahimovic ?
Mutisme également sur le dossier Ibrahimovic, la star intouchable que le coach aurait peur de contrarier. Autant de bruits de vestiaires qui fragilisent l’entraîneur parisien mais auxquels Salvatore Sirigu n'accorde que peu d'importance. "Dans chaque équipe où j'étais, quand les choses ne vont pas bien à l'extérieur, un des premiers mis en discussion, c'est l'entraîneur. C'est une situation un peu normale", estime le gardien de but italien.
Laurent Blanc vit donc ses premiers tourments dans la capitale. Demandez aux Bordelais ou aux dirigeants de l'équipe de France, dans ses précédentes fonctions : ce n'est pas son fort, après une période d'euphorie, de remettre la machine en route. Dans les deux cas, il avait lui même provoqué la séparation.
