Les 6 choses à éviter sur les réseaux sociaux
Même avant le début de la vie professionnelle, certains comportements sur les réseaux sont à éviter si l'on ne veut pas s'attirer d'ennuis. Tour d'horizon des six pratiques à bannir.
Neuf patrons sur dix admettent regarder les profils de futurs candidats sur les réseaux sociaux avant de les recevoir en entretien. C'est une étude anglo-saxonne, basée sur le témoignage de près de 2.000 directeurs des ressources humaines, qui le révèle. Elle montre aussi que plus de la moitié d'entre eux ont changé d'avis après cette vérification et n'ont finalement pas reçu les candidats.
Cette réalité, si elle s'applique principalement aux travailleurs, concerne aussi les plus jeunes. Tous les utilisateurs de réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter peuvent un jour s'attirer des ennuis à cause d'un profil trop public ou de publications inappropriées, sans parler des simples fautes d'orthographe ou des propos qui peuvent être condamnés par la loi. Voici six choses à bannir sur les réseaux sociaux pour s'éviter les problèmes.
1 - Avoir un profil public... et trop raconter sa vie
Si vous tenez absolument à ne pas avoir de mauvaises surprises, le premier réflexe à avoir est d'opter pour un compte privé. C'est une règle de base mais elle est appliquée par peu de gens. Elle peut aussi être adaptée, selon le réseau en question et l'utilisation que vous en faites. Si vous ne dévoilez pas grand-chose de votre vie personnelle sur Twitter et Instagram, aucun problème pour avoir un compte public, auquel tout le monde a accès.
En revanche, si vous êtes du genre à vous épancher sur Facebook et à raconter votre vie, il faudra apprendre à utiliser les paramètres de confidentialité du réseau social et à restreindre l'accès à ce que vous publiez. Sans cela, tout le monde, y compris vos professeurs, vos futurs employeurs et vos parents, auront accès à vos publications. Si vous souhaitez que votre profil soit tout de même public (ce qui est fortement déconseillé, donc), vous pouvez au moins adapter l'audience de chaque publication. Vous laisserez ainsi une photo de votre chaton ou le partage d'un article accessibles à tous mais restreindrez la photo de vous en pyjama à vos amis proches.
Deuxième règle de base, appliquée elle aussi par peu de gens : si les réseaux sociaux nous poussent au narcissisme, il faut tout de même éviter d'y raconter sa vie. Tout d'abord parce que votre vie n'intéresse pas tant de monde que ça, ensuite parce que vous ne savez jamais si ce que vous postez à un instant T ne vous jouera pas des tours plus tard.
2 - Se géolocaliser partout
Il peut être amusant de se géolocaliser pour montrer à vos amis les endroits que vous visitez ou les rendre jaloux en postant une photo de vous dans le dernier bar à la mode. Mais la géolocalisation, elle aussi, a ses risques. Si vous décidez par exemple de sécher une heure ou un jour de cour et que votre profil Facebook dit à quel endroit vous vous trouviez à ce moment-là, cela peut se retourner contre vous. Il en va de même pour les salariés soi-disant malades, pris en flagrant délit de mensonge à cause d'une photo publiée sur Facebook ou d'une géolocalisation impromptue, indiquant à tout le monde qu'ils ne sont pas vraiment au fond de leur lit.
3 - Délivrer des informations personnelles en public ou à des inconnus
De manière générale, il faut aussi ne jamais publier d'informations personnelles sur les réseaux, quels qu'ils soient. Cela signifie : pas de capture d'écran ou de photocopie de document officiel et surtout de pas de coordonnées. Quelqu'un de mal intentionné pourrait ainsi vous retrouver facilement ou usurper votre identité. Il faut aussi éviter de publier des photos de votre maison ou votre appartement car cela facilite le travail de cambrioleurs potentiels. Évitez aussi d'ajouter des gens que vous ne connaissez pas du tout sur Facebook. Là aussi, vous pouvez poster des photos ou des détails de votre vie en oubliant que des inconnus y ont accès.
4 - Publier des contenus inappropriés, de soi ou des autres
Autre habitude à prendre : vérifiez régulièrement les photos que vous mettez ou que d'autres ont mises en ligne sur vos profils. Certaines images peuvent vous faire rire sur le moment, mais sur le long terme, toutes les photos ne sont pas bonnes à voir. Quant à celles qui sont clairement inappropriées, qu'elles soient dénudées ou prises en soirée, avec des gens ivres, des bouteilles de bière et beaucoup de fumée, inutile d'expliquer pourquoi elles n'ont rien à faire sur un profil. Tout le monde peut tomber dessus et elles peuvent être réutilisées à l'infini sans votre accord. Cela vaut aussi pour les photos montrant des produits illicites. De simples images peuvent tomber sous le coup de la loi.
5 - Insulter ou harceler quelqu'un : se croire au-dessus des lois
Ce qui nous amène à l'autre règle de base : ne pas se croire au-dessus des lois quand on est caché derrière son ordinateur ou son téléphone. Si vous publiez des propos offensants ou que vous avez la mauvaise idée d'insulter quelqu'un sur Facebook ou Twitter ou encore de poster des photos ou vidéos dégradantes, cela peut donner lieu à des poursuites judiciaires. Sur Twitter, par exemple, les hashtags homophobes ou racistes qui apparaissent de temps à autre font de plus en plus souvent l'objet de poursuites. Dans ce cas, le groupe (Twitter ou Facebook) du pays concerné peut transmettre à la justice les coordonnées des utilisateurs visés par les poursuites. Il en va de même pour le harcèlement en ligne. Harceler quelqu'un n'est jamais banal et c'est un acte condamné.
Rappelons aussi que si vous avez la mauvaise idée d'insulter un collègue, un prof ou votre patron sur Facebook, il y a de fortes chances pour que ces commentaires lui reviennent un jour ou l'autre aux oreilles.
6 - Fermer un compte sans supprimer son contenu
Pour désactiver un compte, il faut toujours commencer par le vider de son contenu. Il est impératif de supprimer toutes les données : textes, photos, vidéos, avant de fermer un compte Facebook ou Myspace. Sinon, les données restantes peuvent être réutilisées et surtout elles peuvent réapparaître sur le web, même des années après.
