Gérard Palaprat, ex-star des années 70, condamné pour violences conjugales

Gérard Palaprat connaît une sérieuse descente aux enfers. Ancienne gloire des années 1970, le chanteur de 63 ans a été condamné mercredi à trois mois de prison avec sursis. Le motif ? Violences conjugales.

L'année dernière, fatigué et rongé par des problèmes d'argent, l'artiste s'en est violemment pris à sa femme. Il l'a frappée à l'épaule, au visage et lui a craché dessus. 

Terrorisée par le "pétage de plombs" de son mari, son épouse s'enferme dans le bureau puis se réfugie sur la terrasse avant que l'artiste à bout de nerf brise la fenêtre. Sa femme appelle les gendarmes mais le chanteur refuse de se laisser interpeller, obligeant les forces de l'ordre à user de la force.

Interné trois mois

L'ex-hippie a ensuite été interné trois mois en maison de repos. Absent du tribunal correctionnel de Niort mercredi, il semble toujours se battre contre les démons de sa carrière passé.

Son avocate décrit des "troubles du comportement", des "problèmes de discernement". Elle le dépeint comme un "homme gentil mais diminué par les excès du showbiz".

Le chanteur, principalement connu pour son tube de 1971 Pour la fin du monde, devra également suivre un traitement et n'a plus le droit d'entrer en contact avec son épouse. Les faits remontent au 24 avril 2013, à Beauvoir-sur-Niort (Deux-Sèvres), où résidait le couple, désormais en instance de divorce. 

Peur qu'il l'agresse à nouveau

"Depuis les faits, elle a toujours peur qu'il la retrouve et l'agresse de nouveau", a plaidé l'avocat de l'épouse, Me Adrien Souet. "Ce qu'elle veut, c'est juste de la tranquillité...".

Également interprète de Fais-moi un signe, son autre succès, Gérard Palaprat a joué dans la comédie musicale Hair et a fait partie en 2010 de la tournée Âge tendre et tête de bois, qui réunit d'anciens artistes de variétés. Il apparaît également dans Trans-Europ-Express, un film d'Alain Robbe-Grillet (1966).