- 01m07s
- Accueil
- Culture
- Médias et people
- Miss France 2017 : Charlotte Depaepe dément avoir dénoncé une supercherie
2 min de lecture
Miss France 2017 : Charlotte Depaepe dément avoir dénoncé une supercherie
Selon plusieurs prétendantes, Laurine Maricau, élue Miss Nord-Pas-de-Calais, aurait bénéficié d'un traitement de faveur.
Sylvie Tellier est à la tête de la société Miss France depuis 2010.
Crédit : VALERY HACHE / AFP
Le sacre de Laurine Maricau en tant que Miss Nord-Pas-de-Calais, samedi 24 septembre, fait décidément couler beaucoup d'encre. Dès le lendemain de son intronisation, sa première dauphine s'était insurgée sur les réseaux sociaux. "Je dis juste que nous ne sommes pas égales !", avait déclaré Charlotte Bobb, induisant un couronnement pipé. Mais la jeune femme de 18 ans, donnée favorite avant l'élection, n'a pas souhaité en dire davantage. Charlotte Depaepe, Miss Bapaume 2015, s'en est chargée pour elle.
Dans les colonnes de Télé Star, lundi 26 septembre, la jeune femme évoque en effet une "supercherie" et accuse l'organisation du concours de favoritisme. Selon elle, Laurine Maricau aurait bénéficié des services du maquilleur professionnel William Cerf, en charge de la mise en beauté des candidates Miss France, tandis que les autres jeunes femmes auraient été prises en charge par des élèves d'une école de maquillage. Par ailleurs, la future gagnante aurait été mise en avant lors des présentations scéniques. La chorégraphe de l’événement aurait été renvoyée, après avoir révélé "qu'elle avait reçu l'ordre de mettre Laurine Maricau en avant dans chaque chorégraphie", a encore expliqué Charlotte Depaepe.
Le magazine "a raconté n'importe quoi ou mal compris"
Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Depuis les accusations graves portées contre l'organisation du concours de beauté dans Télé Star, Charlotte Depaepe s'est enfermée dans le mutisme, sauf pour dénigrer le travail du magazine, qui aurait "raconté n'importe quoi ou mal compris" ses propos. Selon La Voix du Nord, la jeune femme aurait ajouté "ne pas contester" la victoire de Laurine. Des déclarations qui sèment un peu plus le trouble dans une affaire déjà bien compliquée.
De son côté, Sylvie Tellier, patronne du concours national, réfute toute supercherie. D'après elle, les bons offices de William Cerf ne sont pas un "traitement de faveur" et ce dernier ne se serait jamais "permis d'avantager" une prétendante par rapport à une autre. La native de Nantes explique que les professionnels ont été tirés au sort en ce qui concerne l'attribution des candidates.
Concernant l'éviction de la chorégraphe, elle avance que c'est tout simplement "parce qu'elle ne convenait pas". La 72e Miss France enfonce le clou en affirmant qu'il est plus simple de "porter des accusations de tricherie que de dire la vérité". Malgré cette mise en cause, Laurine Maricau tentera le 17 décembre prochain de devenir, après Iris Mittenaere et Camille Cerf, la troisième Miss Nord-Pas-de-Calais élue plus belle femme de France.
