Isabelle Morini-Bosc : "Broadchurch, cette saison tient les promesses de la précédente"

Dites-moi, 5.700.000 téléspectateurs, voilà qui n'est pas mal du tout. Oui, excellent démarrage validé par Mediamétrie pour Broadchurch. Ce feuilleton anglais qui a fait des vagues dès la première année, ce qui était somme toute logique puisque l'intrigue se déroulait sur la côte anglaise.

Les 3 premiers épisodes avaient séduit 6.700.000 curieux le 17 février 2014, les 3 derniers 6.500.000 tout pesé, tout compté. Est-ce à dire que cette suite était moins prenante et surprenante hier sur France 2 ? Sûrement pas. D'autant que l'intrigue recommençait quasiment là où elle s'était arrêtée, peu après l'arrestation de Joe Miller, le propre mari de l'enquêtrice de la criminelle Ellie Miller. 

Un bon score d'audience

Tous les personnages essentiels étaient là, plus quelques nouveaux, comme les avocates rivales. La différence d'audience s'expliquait en fait par le changement de date de diffusion : il y a systématiquement plus de monde devant la télévision en février qu'en avril, et plus durant un lundi ordinaire qu'un lundi férié. 

C'était donc définitivement un bon score hier, d'autant que les retardataires seront sans doute nombreux à vouloir visionner en différé. Rappelons qu'ils étaient près d'1.800.000 à regarder "après coup" en 2014. Qu'ajouter ? Que cette saison tient les promesses de la précédente. 

Tenter de patienter jusqu'à la semaine prochaine

Il fallait voir notre ombrageux capitaine Hardy partir à la recherche de son ex-partenaire, notre Ellie en larmes après avoir appris que son mari plaidant non-coupable pour le meurtre du fils de leurs amis, il y aurait un procès éprouvant. Il la trouvait réfugiée dans les toilettes. Et comme il l'aurait fait dans des "cabinets" plus luxueux du palais de justice, il l'écoutait hurler sa colère de petite bonne femme cabossée mais vaillante. 

Oui, c'est sacrément bien. Et si on essayait du coup de résister à la tentation de regarder toute la suite "d'un seul coup" sur je ne sais quel site. Si on osait la petite frustration de l'attente, jusqu'à lundi prochain? Chiche!