Avant d'apercevoir l'un des nombreux tipis caractéristiques du festival écolo, il faut prendre son mal en patience. À l'entrée du parc, le nombre de fans est conséquent.
Beaucoup ont fait le déplacement spécialement pour le groupe londonien London Grammar, devenu un phénomène musical avec notamment leurs succès Wasting my young years ou Hey now , qui sont désormais connus de tous.
Le succès des éditions précédentes a transformé le petit "We Love Green" en un rendez-vous incontournable pour les Parisiens. Fort de sa popularité, 12.300 personnes se sont pressées ce samedi et 10.400 étaient attendues par les organisateurs dimanche 1er juin pour voir Foals et Lorde.
Organisé par Because, Corida, Sony music et We Love Art, le festival a ouvert ses portes à 13h le samedi au beau milieu de cet écrin naturel, où se mêlent roseraies et forêt de chênes, qu'est le parc de Bagatelle, ancien domaine de réceptions galantes.
Prévenus par des alertes mobile, les festivaliers qui ont téléchargé l'application We Love Green vont être informés en temps réel de toute la programmation. L'artiste et créateur du label Get the Curse music, Clément Meyer, a ouvert le bal sur la deuxième scène du festival, l'Electronic stage. Sous un beau soleil, le français Joakim lui succède sur la scène live vers 15h30 avec des mixes issus tout droit de son nouvel album Tropics of love.
Mêlant house, disco, indie rock, difficile de faire rentrer dans une case l'univers de l'électronicien et remixer (entre autres de Lescop et Charlotte Gainsbourg) qui s'amuse à ne jamais définir sa musique.
La scène Live se fait entendre avec Asgeir issu du label Because vers 17 heures. L'apaisement est au rendez-vous et c'est assis dans l'herbe que le public profite du doux mélange folk et électro que lui offre l'artiste islandais. Cat Power entre en scène une heure plus tard et chacun reconnaît les désormais succès de l'artiste, servis par l’envoûtante voix de la chanteuse américaine.
Entre deux concerts, se présente l'occasion de visiter l'ensemble des stands que propose le festival. Eco-responsables, travaillant avec des petits producteurs, chacun s'inscrit dans la volonté de sensibiliser l'opinion au respect de l'environnement.
Alexandre, co-fondateur de la société "Oncle pape", a monté un atelier de personnalisation de noeuds papillon en bois : "Nous sommes venus avec plusieurs essences de bois et du tissu. Chacun peut repartir avec son propre nœud papillon, produit à Périgueux par un hébéniste. Le public de We Love Green est tout à fait adapté à notre marque, car sensible au fait que nos fournisseurs de bois ne participent pas à la déforestation et que notre produit soit fabriqué en France".
J'ai planté du basilic. Merci beaucoup pour l'expérience !
Julie, festivalière
Dans le même espace, certains s'acharnent à faire du vélo électrique pour recharger leur batterie de téléphone et d'autres plantent du basilic, de la menthe poivrée ou des tomates cerises.
Cet atelier est animé par la Ruche qui dit oui, le service web qui met en relation les producteurs locaux et les consommateurs. Auriane, les mains dans la terre oeuvre à amener les produits fermiers au coeur des villes. Pendant le festival, "nous permettons aux gens d'apprendre à rempoter et de partir avec leurs propres plantes".
L'heure est venue de retrouver le groupe de Göteborg, Little dragon et leur folle énergie. La chanteuse en jupe blanche danse avec son tambourin autour de ses musiciens et encourage le public : "On adore Paris, faites du bruit".
Laurianne, une festivalière est conquise : "Je ne m'attendais pas à ce qu'une chanteuse électro chante aussi bien en live, nous avons même entendu le titre Klapp Klapp que j'aime beaucoup".
Avant l'entrée en scène des tant attendus London Grammar, les stands pour se restaurer sont pris d'assaut. Pour bien manger il faudra patienter. Heureusement, le stand "Les petits donuts" propose des pâtisseries de qualité et cuites au four. Au thé matcha ou à la cannelle, les goûts sont surprenants et les produits issus de fermes locales.
La nuit ne va pas tarder à tomber sur le festival quand les London Grammar arrivent sur scène vers 21h30. Hannah Reid, la chanteuse, est à la hauteur de la puissance vocale qu'on lui connaît et met tout le monde d'accord avec le populaire Hey now qui résonne dans tout Bagatelle.
Shyer, Strong, les titres s'enchaînent et le public reste bouche bée devant tant de poésie et de puissance. "Ce soir c'est le plus grand concert que nous ayons fait à Paris, pour vous voici une reprise de Kavinsky, Nightcall", de la bande originale du film Drive, dira timidement la chanteuse sous les applaudissements.
Quelques pas plus loin, sur la deuxième scène, Pedro Winter et Riton offrent un son plus approprié aux festivaliers, heureux de se défouler sur de la musique électro avant de retrouver SBTRK. Les Londoniens proposent un dubstep langoureux et une expérience aussi visuelle qu'auditive, un animal gonflable géant accompagnant les festivaliers jusqu'à plus de minuit.
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