"Dirty Dancing" : une adaptation musicale mitigée

Le spectacle musical Dirty Dancing, une adaptation du film culte d'Emile Ardolino, a débuté jeudi dernier au Palais des Sports à Paris. Il restera à l'affiche deux mois, avant de partir en tournée dans toute la France jusqu'à la fin de l'année. 

L'histoire se déroule aux États-Unis. La jeune Bébé vient d'arriver avec sa famille dans un village pour quelques jours de vacances. Elle se retrouve au sein d'une pension. BCBG, coincée, idéaliste, la jeune femme sympathise avec les employés et découvre la danse. Bébé se porte alors candidate pour remplacer l'une des danseuses au pied levé. Et se retrouve rapidement dans les bras de Johnny Castle, un beau et charismatique professeur de danse. Petit à petit, il prend en main la jeune Bébé, notamment sur la musique d'Éric Carmen, Hungry Eyes.

Des avis partagés à la sortie

Les fans du film devraient apprécier ce spectacle musical assez fidèle, les autres trouveront le temps un peu long. Les répliques cultes fusent, comme "On ne laisse pas Bébé dans un coin". Les danses sont plutôt bien réalisées, mais le niveau de jeu reste moyen.

Sur scène, un orchestre live et des chanteurs assurent le show, mais beaucoup de titres sont tout de même diffusés dans leurs versions studios. La mise en scène, elle, paraît un peu molle et aseptisée. Quant aux décors, ils sont inexistants ou presque, remplacés par des écrans géants. On frôle même le ridicule quand Johnny apprend le fameux porté à Bébé, dans l'eau. Les deux amoureux apparaissent derrière l'écran, en transparence, pour un effet kitchissime qui laisse bouche-bée. Cette chorégraphie a toutefois demandé beaucoup de travail au duo-star : Cécile Mazéas et Corentin Mazo. À la sortie du spectacle, les avis semblaient partagés.

Dirty Dancing, au Palais des Sports de Paris jusqu'au 15 mars. Et en tournée partout en France jusqu'à la fin de l'année. Tarifs : de 29 à 79 €.