Jean-Michel Salvator : "En économie, sans confiance, il n'y a pas d'investissements, pas d'embauches et pas de croissance".

Une semaine noire pour le chef de l'Etat

Le bilan est accablant pour François Hollande : après le crash du parti socialiste aux Européennes, les chiffres du chômage du mois d'avril sont très mauvais. Contrairement aux promesses faites, la courbe du chômage est loin d'être inversée.
Depuis l'arrivée du président à l’Élysée en 2012, la France compte 500 000 chômeurs de plus. Les prévisions des experts est elle aussi, désolante : 100 000 chômeurs supplémentaires sont prévus avant la fin de l'année.

Un président en plein déni de réalité

Au cours de sa campagne, François Hollande était en plein déni de réalité. A l'époque, le candidat socialiste estimait que le problème de la France était la présence de Nicolas Sarkozy au pouvoir. Son départ était pour lui, essentielle pour améliorer la santé économique du pays. 

En plein déni, François Hollande ne s'était jamais exprimé sur la compétitivité des entreprises ni sur le coût du travail en France en 2012.

Jean-Michel Salvator

Le parti socialiste n'a jamais mesuré le rôle que pouvaient jouer les entreprises privées pour régler le problème du chômage. 

Trop tard pour recoller les morceaux

Face à la situation désastreuse du chômage, François Hollande décide alors de rectifier le tir. Une prise de conscience que les entrepreneurs juge trop tardive, car pour eux, le mal est fait. Résultat : une crise de confiance qui ne fait que s'aggraver entre le pouvoir et les entrepreneurs. 

Aujourd'hui, lorsque les entreprises françaises souhaitent faire de la croissance, elles préfèrent la faire ailleurs, grâce à la mondialisation.