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Trafic de drogue : "Un lien entre cités calmes et business florissant", dit François-Xavier Masson
REPLAY - Le patron du Service d'Information de Renseignement et d'Analyse Stratégique sur la Criminalité Organisée a transmis un rapport sur les mafias en France au ministère de l'Intérieur.
Police (illustration)
Crédit : VALERY HACHE / AFP
Le ministère de l'Intérieur a reçu ce lundi 17 novembre le nouveau rapport sur les mafias en France. François-Xavier Masson, patron du Service d'Information de Renseignement et d'Analyse Stratégique sur la Criminalité Organisée (SIRASCO) y distingue trois grandes structures : "Le banditisme traditionnel, vieillissant et sur le déclin, le banditisme des cités sensibles et les organisations venues de l'étranger".
Le trafic de stupéfiants serait le principal moteur de développement du banditisme issu des cités françaises. "C'est là-dessus que les bandes ont basé leur empire et leur réputation. Ça va au-delà du trafic de rue, c'est un trafic international", explique François-Xavier Masson.
Le trafic de drogue a besoin de cités "calmes"
Mais ce trafic n'est paradoxalement pas synonyme de hausse de la violence : "C'est vrai sur la Côte d'Azur où l'on assiste à des règlements de comptes à l'arme de guerre (...) mais pour que le business soit florissant, il faut du calme (...) On fait le lien entre cités calmes et trafic prospère".
Les groupes étrangers prospèrent quant à eux en s'adonnant à des activités à propos desquelles ils n'ont pas de concurrence. "Leur savoir-faire réside ailleurs, notamment dans les cambriolages, souligne François-Xavier Masson. On peut lutter contre eux avec les mêmes armes que celles que nous utilisons contre les autres".
