Toulouse : des parents bloquent l'école Louise-Michel envahie par les rats

Ce groupe a voulu informer les autres parents de l'invasion et de la dératisation qui a suivi sans que l'établissement et la mairie ne communiquent là-dessus.

Des rats en Inde (illustration)

Crédit : Sanjay Kanojia / AFP

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Les parents d'élèves de l'école Louise-Michel en ont ras le bol. Selon eux, cela fait quatre semaines que l'établissement situé dans le quartier de la Faourette, à Toulouse, est envahi par les rats. Excédés et inquiets pour la santé de leurs enfants, certains des parents ont décidé de bloquer l'accès à l'école, lundi 15 février.

Nadya Belmerdja, une déléguée des parents d'élèves a ainsi rapporté à La Dépêche du Midi que des déjections de rongeurs auraient été retrouvées, en grande quantité, dans les dortoirs de l'école maternelle qui accueille 90 enfants. Ils reprochent à la direction de l'établissement et à la mairie de ne pas avoir communiqué là-dessus et d'avoir exposé les enfants aux produits de dératisation. D'où le rassemblement organisé lundi 15 février : "Il ne s'agissait pas d'empêcher les enfants d'entrer, mais d'attirer l'attention et d'informer les parents", explique Nadya Belmerdja. "Le traitement et le nettoyage ont lieu pendant les classes, et ces produits sont dangereux. La preuve, les dératiseurs portent blouses blanches, gants et masques respiratoires, mais il n'y a rien pour les enfants. Les petits ont peur, les grands ne comprennent pas."

Le blocus levé ce mardi 16 février

D'après les propos de l'inspecteur de l'Éducation nationale, Lionel Pottiez, rapportés par La Dépêche du Midi, le problème a effectivement commencé dès "le 19 janvier, mais a été pris en charge tout de suite". La surveillance qui a lieu tous les trois mois dans les écoles a permis de repérer les traces des rats et les trous dans les murs de l'école Louise-Michel ont été bouchés. Cela n'a pas suffi pour éradiquer le problème et la directrice de l'école a prévenu les autorités. Aujourd'hui, d'après le maire de quartier, Samir Hajije, "il n'y a plus de rat, on en est au traitement."

Une rencontre a eu lieu lundi 15 février, dans l'après-midi, entre les représentants des parents, le maire de quartier et un responsable de l'Éducation nationale pour faire un point sur ce problème sanitaire. Les autorités ont visiblement réussi à apaiser les parents d'élèves puisque ces derniers n'ont pas reconduit leur action aujourd’hui. Mais comme l'explique leur déléguée, Nadya Belmerdja, ils restent sur leurs gardes : "Les dératiseurs vont entrer par une autre porte et la salle en cours de traitement sera fermée à clé. On va passer à des moments aléatoires dans la journée pour vérifier."

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