Tanguy Pastureau : les Anglais vont rembarquer

Cette semaine, les Britanniques s’expriment par référendum, ce processus consistant à demander son avis au peuple, puis à noter le résultat, avant, en général, de faire autrement. Sauf que là, ce sont les Anglais qui l’organisent, et eux ne mentent jamais, quand ils servent du porc sauce airelle-moutarde et qu’ils disent : "C’est peut-être pas bon", en effet c’est immangeable. Jamais Elizabeth II ne dit au prince Philip "Mon vieux corgy puant, promis, ce matin, je m’habille sobre", elle va directement vers la liquette caca de phoque, c’est comme le caca d’oie mais quand il y en a plus.

 
Un Britannique, ça ne ment pas, alors que nous, Français, le faisons sans cesse. Combien de fois Tex a-t-il dit "J’en ai une bonne, avant de raconter une blague ?" Pourquoi Jean-Marc Ayrault n’avoue-t-il pas qu’il s’est fait piquer par une mouche tsé-tsé en 82 et que c’est pour ça que depuis il pionce comme un veau qui n’aurait jamais atteint l’âge adulte par flemme ?
 
Jeudi, on saura donc si les anglais, ces infâmes copieurs qui ont créé les Beatles et les Stones après avoir vu les Chaussettes Noires dans Salut les Copains, restent dans l’UE ou s’ils nous quittent. Le Royaume-Uni est donc désuni, et deux camps se font face. Ceux qui veulent rester en Europe, les businessmen, les plus diplômés, et ceux qui boivent de la bière. Et ceux qui veulent partir, les laissés pour compte de la mondialisation, les nationalistes, et ceux qui boivent de la bière, parce que tout le monde boit de la bière. Et même en France, la question divise...