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Réseau de pickpockets au Louvre : la Roumanie va transférer le chef présumé en France
Le supposé chef d'un réseau de pickpockets qui agissait au musée du Louvre a été arrêté en Roumanie et doit être transféré en France.
La justice roumaine a ordonné le transfert en France d'un homme accusé d'être à la tête d'une équipe de pickpockets qui a sévi au musée du Louvre à Paris jusqu'à fin 2013, après son arrestation en Roumanie.
"Par un arrêt rendu mercredi, la Cour d'appel de Cluj (nord-ouest de la Roumanie) a ordonné le transfert de Robert-Vasile Baciu aux autorités judiciaires françaises, plus précisément au parquet du Tribunal de grande instance de Paris, en vue de poursuites", indique un communiqué de la Cour d'appel transmis ce mercredi 14 mai à l'AFP.
Responsable d'une hausse des vols au Louvre
Selon le texte du mandat d'arrêt cité par le parquet de Cluj, Robert-Vasile Baciu, de nationalité roumaine, est accusé d'avoir été à la tête d'une équipe de malfaiteurs qui opérait "quotidiennement" au musée du Louvre et dans d'autres zones touristiques de la capitale française. Ce gang est considéré par les enquêteurs comme responsable de "la hausse importante des vols de touristes et des agressions contre le personnel de surveillance du musée entre les mois d'août 2012 et décembre 2013", poursuit le communiqué en citant le mandat d'arrêt émis par les autorités françaises.
Le parquet roumain spécialisé dans la lutte contre la criminalité organisée (DIICOT) a estimé que l'équipe avait commis "plus de 200 vols" pour un préjudice total estimé à plus de 570.000 euros.
Le DIICOT a effectué quatre perquisitions dans une opération à la quelle ont participé des représentants de la justice française. Robert-Vasile Baciu avait échappé à un coup de filet des enquêteurs français en décembre 2013.
Au mois d'avril 2013, les agents du Louvre s'étaient mis en grève pour protester contre une recrudescence des agressions et des vols dans le plus grand musée du monde. La sécurité avait alors été renforcée avec une présence accrue de policiers. Les vols à la tire avaient ensuite baissé au cours de l'été 2013 dans la capitale française, selon des chiffres officiels.
