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Nice : les ravisseurs de Jacqueline Veyrac ont pris contact avec ses fils
Aucune rançon n'a été réclamée par les ravisseurs à la famille de la femme d'affaires enlevée le 24 octobre à Nice.
L'enquête se poursuit à Nice après l'enlèvement, lundi 24 octobre, d'une dirigeante du "Grand Hôtel", un hôtel cinq étoiles situé sur la croisette, à Cannes, également à la tête d'un petit empire immobilier sur la Côte d'Azur. La victime, Jacqueline Veyrac, 76 ans, a été enlevée à la mi-journée près de son domicile niçois alors qu'elle se trouvait à bord d'un 4x4 noir. Des individus l'ont attrapé avant de la placer dans le coffre d'une voiture sous l’œil de plusieurs témoins, qui ont décrit une scène digne d'un polar. Une enquête a été ouverte pour "enlèvement et séquestration en bande organisée et "association de malfaiteurs". Elle a été confiée à la police judiciaire de Nice.
"Les ravisseurs sont entrés en contact avec Gérard, son fils, lundi en début d’après-midi. Mais depuis, il n’y a rien eu de nouveau", a indiqué à 20 Minutes Me Sophie Jonquet, l’avocate qui défend les intérêts de deux des trois enfants de Jacqueline Veyrac. "Ils sont désemparés et ne feront pas de déclarations à ce stade", a-t-elle précisée. Selon plusieurs sources proches du dossier, aucune rançon n'a, pour l'heure, été réclamée.
Les enquêteurs concentrent leurs investigations sur le 4x4 de la victime, duquel elle a été arrachée par les ravisseurs. Au moins trois personnes sont activement recherchées par la police. Jacqueline Veyrac avait déjà été victime en 2013 d'une tentative d'enlèvement au même endroit, devant son garage. Ses agresseurs n'avaient pas été retrouvés et leurs motivations jamais établies.
