Le préfet de police de Paris a annoncé ce matin l'interdiction de la manifestation contre la loi travail que voulaient organiser jeudi à Paris les syndicats opposés au projet du gouvernement, après plusieurs jours de bras de fer.
Jean-Claude Mailly (FO) et Philippe Martinez (CGT) ont aussitôt demandé "à être reçus rapidement" par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.
Les sept syndicats contestataires souhaitaient initialement défiler entre la place de la Bastille et la place de la Nation jeudi à 14H00.
Mais les autorités insistaient depuis lundi pour qu'ils choisissent une manifestation "statique" plutôt qu'un défilé, en invoquant des raisons de sécurité après les violences qui ont émaillé la manifestation nationale du 14 juin dans la capitale.
Les "représentants des syndicats refusant catégoriquement la tenue d'un rassemblement statique et formulant ensuite des propositions alternatives d'itinéraires" qui n'ont pu faire l'objet d'un consensus, le préfet de police Michel Cadot "considère qu'il n'a pas d'autre choix que d'interdire la tenue de la manifestation", a indiqué la préfecture de police dans un communiqué.
Bernard Cazeneuve avait lui-même écrit lundi au numéro un de la CGT Philippe Martinez pour lui dire que "dans ce contexte de tension et de heurts récurrents, le renouvellement à l'identique d'une manifestation itinérante le 23 juin n'apparaissait pas envisageable".
La manifestation nationale du 14 juin avait donné lieu à d'importantes dégradations et 28 policiers et 11 manifestants y avaient été blessés.
Invité des Auditeurs ont la parole à 13h05 : Benjamin Amar , responsable de la politique revendicative de la CGT.
Approuvez-vous l'interdiction de manifester à Paris ? RTL vous invite à répondre à la question du jour.
Plus de 57.000 personnes vivent grâce à une greffe, mais les Français connaissent mal la loi régissant ce geste de solidarité : c'est pourquoi l'Agence de la Biomédecine organise la campagne "Don d'organes : nous sommes tous concernés" à l'occasion de la Journée nationale de mercredi consacrée à ces dons.
"Dans leur majorité les Français pensent connaître la loi, alors que seulement 7% d'entre eux la connaissent vraiment", relève Anne Courrèges, directrice générale de l'agence sanitaire ABM.
En France, le principe de consentement présumé au don d'organe et de tissus prévaut, sauf si l'on a exprimé son opposition de son vivant, en s'inscrivant sur le registre des refus ou en informant ses proches.
La campagne pour la 16e Journée nationale consacrée au dons d'organes et de tissus (os, cornée...) du 22 juin se décline sur ce thème de "tous concernés" via un site interactif sur le Net (www.dondorganes.fr avec questions/réponses), les réseaux sociaux (Twitter, Facebook) et la télévision avec la diffusion d'un "spot TV" sur les principales chaînes de télévision nationale.
La greffe progresse, mais en raison de son succès et du vieillissement de la population, la liste nationale des personnes en attente de greffe, une bonne moitié concernant le rein, ne cesse de croître.
"Elles sont aujourd'hui 21.378", plus du double d'il y a environ vingt ans. Fin 2015, plus 54.600 personnes vivaient avec une greffe d'organes. Elles sont à présent plus de 57.000.
Invité des Auditeurs ont la parole à 13h30 : Professeur Olivier Bastien, directeur de l'activité prélèvement Greffe organes-tissus à l'agence de la biomédecine.
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