Le journal de 22h : une Philippine épargnée in extremis lors des exécutions en Indonésie

L'exécution d'une Philippine, condamnée à mort pour trafic de drogue en Indonésie, a été ajournée à la dernière minute. Une personne, soupçonnée de l'avoir recrutée pour transporter de la drogue, se serait rendue aux autorités aux Philippines.

Deux Australiens, un Brésilien, quatre Nigérians et un Indonésien, ont par contre été fusillés peu après minuit (19 heures en France). Attachés à des poteaux, ils ont fait face à un peloton d'exécution composé de 12 tireurs, au complexe pénitentiaire de l'île isolée de Nusakambangan.

L'Union européenne, la France et l'Australie ont pourtant appelé le gouvernement indonésien à ne pas procéder à ces exécutions. Mais Jakarta, qui dispose d’une des législations antidrogue les plus sévères au monde, s'est montré intransigeant.

Condamné à mort lui aussi pour trafic de drogue, Serge Atlaoui avait été retiré au dernier moment de la liste des exécutions imminentes, en raison d'un recours devant la justice. Si ce dernier est rejeté, le Français de 51 ans sera exécuté seul dans les semaines à venir.

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