La future loi sur le renseignement est-elle liberticide ?

Les députés ont précisé la semaine dernière en commission les motifs pour lesquels les services de renseignement pourront recourir aux techniques de surveillance (écoutes, balises, caméras...) prévues dans le projet de loi sur le renseignement débattu à l'Assemblée Nationale à partir du 13 avril. La future loi constituerait un danger, une "arme redoutable" si elle "tombe dans de mauvaises mains". 

Ce texte, soutenu par l'UMP au nom de l'unité nationale dans la lutte contre le terrorisme après les attentats de janvier, vise à "légaliser les activités de renseignement", a résumé le rapporteur Jean-Jacques Urvoas (PS), la France étant l'une des dernières démocraties à ne pas avoir de cadre juridique sur les pratiques de ses six services de renseignement. Selon un amendement PS adopté, la politique du renseignement sera "de la compétence exclusive de l'Etat" et ne pourra donc être sous-traitée à des sociétés privées.

Au micro d'Yves Calvi, le juge antiterroriste Marc Trévidic a par ailleurs souligné ce matin sur notre antenne les dérives liberticides du projet de loi. 

La future loi sur le renseignement est-elle liberticide ? 



Les Invités de RTL Midi :
- Eric Ciotti, député UMP et président de la commission d'enquête sur la surveillance des filières et des individus djihadistes 
- Laurence Blisson, Présidente du Syndicat de la Magistrature 

Pour éviter le gaspillage, seriez-vous prêts à utiliser un "doggy bag"?

Selon un sondage mené par la Draaf (Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt) Rhône-Alpes auprès de 2.700 personnes, 95% des  personnes interrogées seraient prêtes à utiliser un "doggy bag", ce petit paquet emballé dans lequel vous pouvez emporter les restes de votre repas...si vous n'avez pas fini votre assiette au restaurant. 

Afin de lutter contre le gaspillage alimentaire,  l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) s'engage par ailleurs pour la promotion du "doggy bag". Elle vient de signer un accord avec la start-up TakeAway, créée en mars 2014, qui propose une boîte cartonnée micro-ondable à emporter et un sac pour des clients n'ayant pas terminé leur bouteille de vin.

Pour éviter le gaspillage alimentaire, seriez-vous prêts à utiliser un "doggy bag"?  La rédaction de RTL vous invite à voter et donner votre avis à la question du jour.

Nous attendons vos commentaires et vos avis.