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L'appel de phares toujours indémodable
REPLAY - Selon un sondage publié par Caradisiac, 70% des automobilistes ont avoué faire fréquemment des appels de phares. Une pratique qui laisse les policiers sans voix.
Christophe Bourroux
Crédit : Rigondeaud Damien
Le moins que l'on puisse dire, c'est que face à la multiplication des radars et des des forces contrôles, les bonnes vieilles méthodes ont encore de l'avenir. Les systèmes d'aide à la conduite, type Coyotte ou Wikango, ont beau se multiplier, ils n'ont pas tué l'appel de phares.
Pour preuve, 70% des automobilistes avouent l'utiliser fréquemment ; et 73% ressentent même de la gratitude quand ils s'en voient adresser un. A contrario, 6% disent ressentir de l'agacement quand on leur adresse ce signal visuel, qui peut contribuer à saboter le travail des policiers et des gendarmes.
Si les femmes sont un peu plus réticentes, les hommes se montrent les plus accrocs. De même, les jeunes de moins de 35 ans, ont davantage le réflexe que les autres. Enfin, ce sont les automobilistes de la région parisienne qui sont les plus indifférents aux appels de phares, alors que les habitants du Nord-Est sont les plus adeptes de cette pratique.
100% légal
Faire un appel de phares, c'est 100 % légal. Rien, dans le code de la Route, ne l'interdit. Les tribunaux ont toujours jugé que cette pratique n'était pas prohibée. Même si parfois, il arrive que des agents dressent des PV la nuit tombée.
Dans ce cas, ils s'appuient sur l'article R.416-5 du Code de la Route, sur le motif suivant : il faut veiller à ne pas éblouir les autres usagers.
