Irma : l'ouragan perçu depuis l'espace

REPLAY - L'image satellite de l'ouragan Irma, qui déferle actuellement sur les Antilles, a rapidement fait le tour du monde.

Des images satellites de l'ouragan Irma

Crédit : HO / NOAA/RAMMB / AFP

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Cette image de l'ouragan Irma a fait la une de toute la presse et témoigne de l'impuissance de l'homme face à la nature. Majestueux, effrayant, fascinant... Les adjectifs ne manquent pas pour décrire ce tourbillon blanc qui balaye tout sur son passage. Il recouvre les îles, réduites à de simples taches vertes submergées. En son centre, on perçoit son œil. Et autour de lui, des rafales de vent et l'immensité bleu sombre de l'océan.

Mercredi 6 septembre, dans l'Atlantique. Irma avance sans pitié, à 24 km/h de moyenne, pour un diamètre de 500 km. Ce cyclone historiquement puissant est en train de ravager les îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélémy quand il est photographié depuis l'espace par un satellite de la NASA.

François-Marie Bréon, chercheur au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement explique comment cette photo a été prise. Vu son orientation, la photo a probablement été prise "d'un satellite géo-stationnaire", avance-t-il, rappelant "qu'il s'agit d'un satellite au-dessus de l'équateur, à 36.000 km d'altitude, qui est fixe par rapport à la Terre". Automatiquement, ces satellites envoient des photos à la Terre.

Des images satellites indispensables

Si cette image est impressionnante, elle n'est pas vraiment utile aux scientifiques. C'est une photo beaucoup trop simpliste pour eux. Ils se servent d'autres clichés plus précis ou d'animation satellite, qui leur permettent "de voir comment le cyclone et particulièrement son œil se déplacent, ce qui est extrêmement important pour faire des prévisions météorologiques", explique François-Marie Bréon.

Ces images permettent aussi de prévoir les dégâts que l'ouragan peut causer, en évaluant son intensité. Ces photos vues de l'espace peuvent donc aussi aider les secours. Le CNES vient d'annoncer la mobilisation de 20 satellites pour explorer à distance les zones dévastées.

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