Une mobilisation extrêmement tendue a eu lieu jeudi 25 mars. Des chauffeurs de taxis très mobilisés qui protestent contre l'application UberPOP, les mettant en concurrence depuis son arrivée en France. Des fédérations patronales (l'Union nationale des industries du taxi, la Fédération nationale des artisans du taxi et la Chambre syndicale des artisans du taxi) ont été reçues en milieu d'après-midi.
Une décision qui va à l'encontre de la décision initiale de l'intersyndicale, qui avait décidé de ne pas se rendre à Matignon. Manuel Valls étant en Colombie, ils n'ont pas voulu être reçu par une autre personne. Mais des délégués de l'intersyndicale sera quand même reçu par le ministre de l'Intérieur à 18h30 place Beauvau. Bernard Cazeneuve est en effet rentré plus tôt de son déplacement à Marseille pour "poursuivre le dialogue" avec les syndicats de taxis.
Ces deux rencontres font suite à un climat compliqué. Au cours de la journée, des blocages ont eu lieu et des voitures de VTC ont été détériorées. Huit chauffeurs auraient été interpellés, VTC, UberPOP et taxis compris. une mobilisation qui a rassemblé 1500 taxis à Paris, 500 à Marseille et 300 à Lyon. De son côté, Manuel Valls a condamné "avec la plus grande sévérité" des violences "inadmissibles".
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