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La CFDT entre dans le conflit qui oppose les routiers au patronat (illustration)
Crédit : DAMIEN MEYER / AFP
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La CFDT entre dans la danse. Pour donner du poids au mouvement de grève des routiers lancé dimanche 18 janvier, le premier syndicat du secteur a décidé de se mobiliser. Pour arracher des hausses de salaires au patronat, la CFDT a appelé jeudi 22 janvier à une grève "à compter du milieu de la semaine prochaine".
Cette décision "est la conséquence directe du refus de négocier les revalorisations salariales par les organisations patronales", explique dans un communiqué le syndicat qui avait déjà mené une opération coup de poing en décembre afin de peser sur les négociations salariales.
Cet appui intervient au moment où le mouvement, lancé dimanche par l'intersyndicale (CGT, FO, CFTC et CFE-CGC) s'essoufflait, les blocages et autres opérations escargot se réduisant au fil des jours.
"Je me réjouis que la CFDT rejoigne le mouvement", a réagi Jérôme Vérité (CGT). "C'est une excellente victoire du syndicalisme rassemblé auquel je suis attaché", a-t-il ajouté.
Mardi, les négociations salariales ont échoué entre le patronat et les syndicats. Le premier proposait une hausse allant jusqu'à 2 %, alors que les syndicats réclament 5%. Une nouvelle séance devait avoir lieu jeudi mais les fédérations patronales de routiers ont opposé une fin de non recevoir à cette convocation.
On n'est pas contre l'ouverture de négociations. La porte est toujours ouverte, y compris ce weekend. Si on peut éviter une action on l'évitera
Fabian Tosolini, secrétaire général chargé de la communication à la CFDT
Mais d'ici la semaine prochaine, l'intersyndicale promet la poursuite vendredi du mouvement, le premier auquel est confronté le gouvernement après les attentats qui ont touché le pays début janvier..
Après vendredi, "l'action repartira dimanche soir et lundi soir de manière beaucoup plus ciblée. On va toucher ceux qui refusent le vrai dialogue social", a ajouté Thierry Douine (CFTC) à l'adresse du patronat.
Jeudi, l'intersyndicale pensait pouvoir être reçue à Matignon, en vain. Puis sa délégation composée d'une dizaine de personnes s'est tournée vers l'Elysée, où elle a également trouvé porte close dans la soirée. "C'est une déception sur la conception du dialogue social", a réagi Thierry Douine.
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