Crash de l'A320 de Germanwings : en Espagne, la douleur des familles

Une intense douleur, pesante, au-dessus d'un aéroport du Prat à Barcelone où le temps semble comme suspendu. Depuis que la nouvelle du crash de l'avion de la Germanwings est arrivée, des familles se précipitent dans le hall pour espérer obtenir des nouvelles positives de leurs proches. 

Partout, des visages en larmes, décomposés, des scènes de désespoir. Les familles, elles, tentent de rester soudées, se tiennent par les épaules, tentent de se réconforter. Elle sont immédiatement entraînées à l'écart par des policiers, prises en charge par une cellule de crise où œuvrent infirmiers et psychologues. 

"Je suis très mal", raconte Conchita qui explique avoir entendu la nouvelle à la radio et accouru au plus vite avec son mari. Dans le drame, elle a perdu une amie et peine encore à réaliser, assommée par la nouvelle. Soudain, cris et pleurs déchirent l’atmosphère lourde. Une mère vient d’apprendre qu’elle a perdu son fils dans la catastrophe. À l'aéroport, beaucoup de familles sont déjà parties : elles savent qu’il n’y a plus d’espoir.