Après l'attentat perpétré à Nice le 14 juillet sur la Promenade des Anglais, trois jours de deuil national ont été décrétés par François Hollande. Pour rendre hommage aux 84 personnes qui ont été tuées par le terroriste Mohamed Lahouaiej-Bouhlel les couleurs de la France sont en berne. Une minute de silence doit aussi avoir lieu ce lundi 18 juillet à midi, un moment de recueillement et de douleur partagée.
Pour Arnaud-Dominique Houte, historien et maître de conférence à la Sorbonne, "l'élément le plus fondamental est de rassembler". Il explique que le deuil national, s'il n'a pas de règles strictes permet avant tout de "donner un cadre collectif, à un ensemble de deuils privés".
La pratique est selon l'homme "un héritage de la Première guerre mondiale." L'ampleur du massacre va institutionnaliser l'usage, créant un besoin de collectif de recueillement. "Il y a une dimension très importante dans cette volonté de créer des symboles, et de partager une douleur, cela montre que ce qui est arrivé à Nice touche tout le monde" détaille-t-il. La pratique répondrait à un besoin "d'être ensemble". Un besoin amplifié par une société "hypermédiatisée" qui va relayer ce type de drame auprès de toute la population, contribuant par là à développer un besoin de recueillement collectif.
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