Robert Ménard instaure un couvre-feu dans un quartier de Béziers

TÉMOIGNAGES - Les habitants de la ville accueillent bien les premières mesures mises en place par le maire apparenté FN.

Robert Ménard, le 23 mars 2014, à Béziers. (archives)

Crédit : SYLVAIN THOMAS / AFP

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Robert Ménard, qui était soutenu par le FN aux élections municipales, a été élu à la tête de la mairie de Béziers, il y a un mois. L'un des premiers arrêtés pris dans la quatrième ville du Languedoc-Roussillon, avec plus de 70.000 habitants, a été mis en place. Comment réagissent les habitants ?

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Les Biterrois accueillent bien les premiers arrêtés municipaux du maire apparenté FN. Philippe qui promène son chien sereinement explique avoir "un sac attaché à la laisse du chien. Je pense que Robert Ménard a tout à fait raison parce que ce n’est pas possible de se promener sur des trottoirs toujours sales".

Un couvre-feu pour les moins de 13 ans

Dans le quartier sensible de la Devèze, un couvre-feu pour les moins de 13 ans a été instauré à partir de 23 heures. Abdel qui réside dans ce secteur approuve cette mesure. Ce commerçant et père de famille, estime que "déjà 23 heures, c’est tard. Pour nous les adultes, le monde de la nuit est difficile, alors pour des enfants… C’est une bonne chose".

La loi protège tout le monde chaque fois que cela est nécessaire

Robert Ménard, maire de Béziers

Pour Robert Ménard, ces décisions ne relèvent pas de la politique mais du simple bon sens. "La loi doit être appliquée à tout le monde. C’est de la rigueur, certes, mais elle protège tout le monde, comme des gamins qui sont dans la rue et qui ne devraient pas y être, la propreté qu’on est en droit d’exiger. La loi protège tout le monde chaque fois que cela est nécessaire", explique-t-il.

Mais le principal souci de Robert Ménard, concerne l’agglomération. Il n’en a obtenu ni la présidence, ni la première vice-présidence, alors il menace de quitter la communauté de l’agglomération. Béziers représente 70% de son financement.