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Les indélicatesses de Rachida Dati et du maire de Saintes dans la gestion des fonds publics
REPLAY INTÉGRAL - Rachida Dati est épinglée par la Cour des comptes parce qu'elle aurait dépensé de l'argent public pour sa garde-robe. Le maire de Saintes (Charente-Maritime) est pointé du doigt pour avoir fait racheter sa voiture par la mairie.
Bernard Poirette
Crédit : Elodie Grégoire
On refait le monde avec :
- Clémentine Autain, directrice de Regards,
- Hélène Pilichowski, journaliste,
- Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction du Figaro,
- Gaspard Koenig, président du think tank GenerationLibre.
Dati et Machon auraient utilisé l'argent public pour leurs affaires personnelles
Rachida Dati se serait fait épingler par la Cour des comptes pour s'être acheté des biens personnels (et notamment un foulard Hermès) avec des fonds publics lorsqu'elle était au ministère de la Justice. Jean-Philippe Machon, maire de Saintes, a dû quant à lui présenter ses excuses après le scandale de son 4x4 racheté par la mairie.
Pour Gaspard Koenig, ce genre de pratiques multiplient dans les cabinets ministériels. "Quand on a le pouvoir, on a du mal à se retenir", affirme le président du think tank GenerationLibre. Selon lui, il faut plus de contre-pouvoir.
Yves Thréard souhaiterait quant à lui, qu'on entende la défense des deux intéressés. "Sur le maire de Saintes ça me paraît tellement limpide que ça me paraît indéfendable. (...) Pour ce qui est de Rachida Dati, c'est pas pour la défendre mais je pense que, pour les dépenses de foulard (...) elle a fait comme tous les ministres sous toutes les Républiques de France."