"Ce n'est pas à moi de décider s'il faut poursuivre la grève ou non". Après neuf jours de contestation, Thierry Lepaon refuse de se prononcer sur l'opportunité d'y mettre un terme. Le patron de la CGT estime que cette décision revient "aux cheminots".
S'il reconnaît qu'il y a "moins de grévistes que les premiers jours", le syndicaliste considère que ceux qui ont repris le travail y ont été "contraints" par des considérations budgétaires. "Les cheminots vont perdre un tiers de leur salaire", rappelle-t-il.
Selon Thierry Lepaon, la grève est le résultat d'une discussion infructueuse "d'un an et demi" avec le gouvernement. "Les cheminots ont estimé que c'était le meilleur moyen de se faire entendre", estime-t-il. Le patron de la CGT reproche par ailleurs à l'Unsa et la CFDT d'avoir signé un protocole d'accord avec la SNCF.
"C'est la première fois dans l'histoire de France qu'un protocole d'accord est signé par l'État et deux syndicats qui ne sont pas dans le conflit", s'étonne-t-il. Le syndicaliste considère que l'Unsa et la CFDT ont eu tort de se satisfaire des annonces de Frédéric Cuvillier faites avant le début de la grève.
"J'ai entendu ce qu'il a dit mais ce n'était pas inscrit dans le projet de loi", affirme-t-il, sûr que le mouvement social a permis aux cheminots d'obtenir ce qu'ils désiraient à propos de l'amendement SNCF/SNCF Mobilité/SNCF Réseau.
Et le patron de la CGT de fustiger l'attitude du gouvernement : "S'il y avait un dialogue, on n'en serait pas là".
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