Nuit dans les bois, gaz lacrymogène... Les étranges condamnations d'un juge américain

Les sentences du juge Michael Cocconetti font régulièrement les gros titres de la presse américaine.

Un juge américain rend des sanctions très surprenantes

Ce n'est pas la première fois que les verdicts du juge Michael Cicconetti font les gros titres de la presse américaine. Officiant dans l'État de l'Ohio, le magistrat a déjà condamné des personnes à passer une nuit dans les bois ou à brandir des pancartes aux bords des routes. Ces peines loufoques ont un seul but, faire revivre aux accusés ce qu'ils ont infligé aux victimes.

Deux citoyennes américaines en ont fait les frais jeudi 29 mai. Attendues au Tribunal de Painesville dans l'Ohio, les deux femmes ont reçu une leçon devant les caméras de la Cour.

Condamnée à marcher 48 km en 48h

Accusé de n'avoir pas réglé une course de taxi, Victoria, âgée de 18 ans, attend sagement le verdict du juge Michael Cicconetti. L'homme confortablement installé dans son fauteuil interroge alors la voleuse : "Que feriez-vous s'il n'y avait plus de taxi ?", "Je marcherais", lui répond l'accusée. Face à cette réponse le juge condamne la citoyenne a effectué une randonnée de 30 miles (environ 48 kilomètres) dans un délais de 48 heures.

De la prison ou du gaz lacrymogène

La seconde femme a écopé des peines abracadabrantesques du magistrat ce jour-là est Diamond T. Gaston. La mère de famille était face à la cour pour avoir agressé au gaz poivré une cliente dans un fast food. Une fois encore, deux peines s'offrent à elle, effectuer 30 jours de détention ou recevoir du gaz lacrymogène en plein visage. La femme opte pour la seconde solution et recevra sa sentence à la barre.

Heureusement pour cette femme, une telle sanction ne peut être infligée par la justice américaine. À la place du produit toxique, elle recevra sans le savoir un jet d'eau. Une leçon accompagnée d'une condamnation à des travaux d'intérêt général.

Nul doute qu'avec de telles méthodes, le juge Michael Cicconetti continuera de faire parler de lui jusqu'à la fin de sa carrière.

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