60 morts dont un Français dans le déraillement d'un train au Cameroun

Le bilan est terrible. Une soixantaine de voyageurs ont perdu la vie aux environs d'Eseka, ville du centre du pays, après le déraillement d'un train reliant Yaoundé au port de Douala vendredi 21 octobre. Au total, près de 600 personnes ont été blessées. 

Au lendemain de ce drame, Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères, a annoncé qu'un Français faisait partie des victimes. "J'ai appris avec tristesse le tragique accident ferroviaire survenu le 21 octobre. Une victime française est à déplorer", a écrit le ministre, avant d'exprimer "la pleine et entière solidarité de la France qui se tient aux côtés du Cameroun". Son identité n'a en revanche pas été révélée par le quai d'Orsay.

Les services de secours camerounais ainsi que "les équipes d'intervention et de sécurité" de Carmail, la société chargée du transport ferroviaire qui appartient au groupe Bolloré, étaient mobilisés ce 22 octobre pour prendre en charge les centaines de blessés de cette catastrophe, dont les causes ne sont pas encore élucidées. Seule certitude : plusieurs wagons du train, particulièrement bondé car la route entre la capitale et la métropole portuaire était coupé, ont basculé sur le bas-côté de la voie. 

La circulation avait été rendue impossible dans les deux sens au niveau de Matomb, à 68 km de la capitale, à la suite de l'"effondrement d'une buse métallique sur la RN3" (route nationale numéro 3) sous l'effet de la pluie, a annoncé le ministère des Travaux publics dans un communiqué.