Arabie saoudite : condamné à des coups de fouet pour un tweet diffamant une chanteuse

Un Saoudien a été condamné à trois mois de prison et à 80 coups de fouet pour avoir publié un tweet accusant d'adultère une starlette koweïtienne.

Fan d'une chanteuse rivale de la Koweïtienne Shams, ce Saoudien a été condamné pour l'avoir accusée sans preuve d'adultère, expliquait ce jeudi le site d'informations en ligne Sabq. Shams a porté plainte devant la justice saoudienne. Le verdict est basé sur la loi islamique, la charia,  qui prévoit la flagellation pour ceux qui accusent une femme d'adultère sans présenter quatre témoins visuels.

Application de la charia

Ce Saoudien, qui a un compte Twitter intitulé "l'avocat de la reine Ahlam", la chanteuse qu'il soutient, a été également condamné à une amende de 10.000 riyals saoudiens, un peu moins de 2.000 euros. Selon le journal Sabq, ce Saoudien a aussi publié sur son compte des photos truquées montrant Shams dans des positions "obscènes".

Twitter est très populaire en Arabie saoudite, un royaume ultra-conservateur classé dans les dix pays qui censurent le plus les médias par le Comité de protection des journalistes (CPJ).