Cela se passe dans une immense usine à Piracicaba, au Brésil. Là, 60 millions de larves de moustiques sont produites chaque semaine dans des cages chauffées et humides. Il s'agit de l'espèce de moustique qui transmet le Zika, l'Aedes aegypti. Ses gènes ont été modifiés. Une fois relâchés dans la nature, ces moustiques se reproduisent avec les moustiques ordinaires et leur descendance tombe malade. Les jeunes moustiques meurent avant d'atteindre l'âge adulte. Ils n'ont donc pas le temps de piquer les humains.
Il y a déjà eu des tests concluants dans le nord du Brésil. À chaque fois, la population de moustiques a chuté de 90%. Mais c'était à petite échelle. Là, la ville de Piracicaba compte en lâcher 10 millions par semaine. Les écologistes sont inquiets. Ils se demandent ce qui va se passer cette fois à grande échelle, si on lâche dans la nature un gène qui tue les insectes. Le gouvernement brésilien hésite encore à donner son vert. Une seule ville va essayer. L'impact sur l'environnement sera étudié. Il verra ensuite.
Mais le laboratoire Oxitec, qui produit ces moustiques, brandit l'argument de la santé : il y a urgence, le Zika continue sa progression. Il est déjà dans 53 pays, plus de 2,5 milliards d'humains pourraient être exposés rapidement au virus. Le Zika peut entraîner des malformations congénitales chez les bébés. Ce moustique est aussi le vecteur de la dengue et du chikungunya. Donc s'en débarrasser pourrait sauver beaucoup de vies.
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